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Monsieur le président, Mesdames et Messieurs les membres de la formation spécialisée,
Dans le cadre de cette formation dédiée à la santé et aux conditions de travail, je souhaite attirer votre attention sur une problématique préoccupante : la dégradation du climat social au sein de la fonction publique en général et, plus spécifiquement, l’émergence d’un sentiment de mal-être parmi les cadres intermédiaires de la Préfecture de Police.
Force est de constater une dissonance entre les efforts considérables consentis par les agents publics, notamment en termes de conditions de travail et de stagnation salariale, et la perception parfois négative de leur engagement.
Au sein de la Préfecture de Police, les cadres intermédiaires sont confrontés à des enjeux complexes : management d’équipes importantes, gestion de situations sensibles, et absorption d’une charge de travail souvent conséquente, entraînant des dépassements horaires significatifs.
Malgré un attachement profond à l’institution et à ses missions de service public, un nombre croissant de ces cadres expriment une volonté de mobilité externe, symptôme d’une insatisfaction latente.
Plusieurs facteurs contribuent à ce phénomène :
Si nous saluons les initiatives mises en œuvre par la Préfecture de Police en matière de prévention des risques psychosociaux, tels que la Maison Bleus et le dispositif de prévention du suicide que nous allons évoquer aujourd’hui, nous estimons qu’une action ciblée sur la population des cadres intermédiaires est indispensable.
En tant que représentants du personnel, nous demandons la mise en place d’un baromètre spécifique aux cadres intermédiaires de la PP. Cet outil permettra d’objectiver leur niveau de satisfaction, d’identifier les axes d’amélioration et de déployer des mesures correctives adaptées.
Cette démarche nous semble essentielle pour garantir l’épanouissement professionnel de nos collègues cadres, préserver leur engagement et, in fine, optimiser l’efficacité de notre action publique.