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Rupture conventionnelle : Textes + Calculez VOUS-MÊME vos montants plancher/plafond de l’ISRC
Vous trouverez en téléchargement ci-dessous un fichier Excel (xls) qui vous permettra de calculer vous-même vos montants plancher et plafond de votre indemnité spécifique de rupture conventionnelle (ISRC).
Ces calculs sont inspirés du décret 2019 – 1596 du 31 décembre 2019 relatif au calcul de l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle dans la fonction publique et portant diverses dispositions relatives aux dispositifs indemnitaires d’accompagnement des agents dans leurs transitions professionnelles.
Pour l’instant, aucune circulaire ou note ne précise comment doit être attribuée l’ISRC, entre les montants plancher et plafond.
Pour effectuer le calcul, vous devrez connaître votre indice majoré (IM) et le montant mensuel de vos primes. Ces renseignements se trouvent sur votre feuille de paye (normalement, de l’année civile précédant la date d’effet souhaitée de la rupture conventionnelle).
Seulement 3 cases à remplir :
Entrez votre indice majoré (IM) dans la première case verte
Entrez le montant mensuel de vos primes dans la seconde case verte
Entrez votre ancienneté dans la troisième case verte.
Pour mémoire :
Le montant plancher résulte du calcul suivant (avec une prise en compte d’un maximum d’ancienneté de 24 ans)
Les 10 premières années, le calcul se fait sur 1⁄4 du salaire mensuel par an,
Les 5 années suivantes, le calcul se fait sur 2⁄5 du salaire mensuel par an,
Les 5 années suivantes, sur 1⁄2 du salaire mensuel par an,
Et les 4 années suivantes sur 3⁄5 du salaire mensuel par an.
Le montant plafond de l’indemnité ne peut pas dépasser un mois de salaire par année d’ancienneté dans la limite de 24 mois.
L’indemnité spécifique de rupture conventionnelle n’est pas imposable dans la limite de 243 144 € et est nette de prélèvement social dans la limite de 81 048 €. Le Parlement pourra augmenter ces plafonds chaque année.
La rémunération brute de référence est celle de l’année civile précédant la date d’effet de la rupture conventionnelle.
Sont exclues de la rémunération brute de référence :
les primes et indemnités qui ont le caractère de remboursement de frais,
les majorations et indexations relatives à une affectation outre-mer,
l’indemnité de résidence à l’étranger,
les primes et indemnités liées au changement de résidence, à la primo-affectation, à la mobilité géographique et aux restructurations,
les indemnités de jury ou d’enseignement,
les indemnités non directement liées à l’emploi.
L’IDV (Indemnité de Départ Volontaire) est supprimée sauf en cas de restructuration.
1 — Qu’est ce que la rupture conventionnelle ?
L’article 72 de la Loi du 6 aout 2019 créé dans la fonction publique, à l’instar de ce qui ce qui existe dans le secteur privé, une rupture conventionnelle. Elle est applicable aux fonctionnaires et aux agents recrutés en CDI. Deux décrets du 31 décembre 2019 précisent la procédure à mettre en œuvre et les modalités de calcul de l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle.
Cette rupture conventionnelle, qui entraine radiation des cadres et perte de la qualité de fonctionnaire, n’est pas un droit et résulte d’une convention signée conjointement par les deux parties sans imposition par l’une ou l’autre, convention dans laquelle elles conviennent en commun des conditions de la cessation définitive des fonctions, notamment le montant de l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle. L’accord de l’administration sera donné au cas par cas, les décisions sont individuelles, y compris pour ce qui concerne la détermination de l’indemnité. Le refus par l’administration de la rupture conventionnelle n’a pas à être motivé.
Durant la procédure de rupture conventionnelle, le fonctionnaire peut se faire assister par un conseiller désigné par une organisation syndicale représentative de son choix.
2 — A qui elle ne s’applique pas ?
La rupture conventionnelle ne s’applique pas aux fonctionnaires stagiaires, aux fonctionnaires ayant atteint l’âge d’ouverture du droit à une pension de retraite justifiant d’une durée d’assurance égale à la durée de services et bonifications exigée pour obtenir la liquidation d’une pension de retraite au taux plein, ni aux fonctionnaires détachés en qualité d’agent contractuel.
Elle ne s’applique pas non plus aux aux agents en CDD ni aux agents en CDI pendant la période d’essai de leur contrat, en cas de démission ou licenciement, ni si le contractuel en CDI a atteint l’age lui permettant d’obtenir la liquidation d’une pension de retraite au taux plein.
3 — Qui engage la procédure ?
La procédure est engagée à l’initiative de l’agent ou de l’administration par lettre recommandée adressée au service des ressources humaines ou à l’autorité investie du pouvoir de nomination. L’administration du ministère de l’intérieur n’engagera pas d’initiative de procédure avant la publication de son instruction.
4 — Comment s’organise l’entretien ?
Un entretien relatif à la demande de rupture conventionnelle se tient à une date fixée au moins 10 jours francs et au plus tard un mois après la réception de la demande. Ce premier entretien doit avoir pour objectif d’échanger sur les motivations de l’agent et lui rappeler le cadre déontologique mais aussi administratif d’une telle procédure. L’entretien doit être l’occasion de s’assurer que l’agent a mûrement réfléchi à son projet de départ. Rien en revanche n’impose que le premier entretien soit décisionnel ou conclusif, les éléments financiers pouvant être traités à l’occasion d’un second entretien.
Il ne paraît pas opportun de laisser conduire l’entretien par le supérieur hiérarchique direct seul, les services de RH ont vocation à y participer. Il est également possible de faire remonter l’entretien au niveau hiérarchiquement supérieur et d’y associer les services de gestion, les conseillers mobilité carrière. Un compte-rendu de ce premier entretien est transmis au bureau de gestion de la DRH compétent (BPA/BPTS/BPRI).
5 — Comment est calculée l’indemnité ?
Le montant de l’indemnité est prévue par la convention. A la différence de l’indemnité pour départ volontaire dont le montant est fixe, le décret 2019 – 1596 du 31 décembre 2019 prévoit que l’indemnité de rupture conventionnelle est comprise entre un montant plancher et un montant maximum équivalent à 1⁄12 de la rémunération brute annuelle perçue par l’agent par année d’ancienneté, dans la limite de 24 ans d’ancienneté.
Le montant plancher ne peut pas être inférieur aux montants suivants :
– un quart de mois de rémunération brute par année d’ancienneté pour les années jusqu’à dix ans ;
— deux cinquièmes de mois de rémunération brute par année d’ancienneté pour les années à partir de dix ans et jusqu’à quinze ans ;
— un demi mois de rémunération brute par année d’ancienneté à partir de quinze ans et jusqu’à vingt ans ;
— trois cinquièmes de mois de rémunération brute par année d’ancienneté à partir de vingt ans et jusqu’à vingt-quatre ans.
La notion d’ancienneté correspond à la durée des services effectifs accomplis dans la fonction publique, ce qui exclus le service militaire et les contrats privés.
La rémunération de référence pour le calcul des montants plancher et plafond de l’indemnité est celle de l’année civile précédant la date d’effet de la rupture. Seules les rémunérations effectivement perçues au titre de cette année civile doivent être prises en compte.
L’assiette de rémunération exclut les éléments suivants :
— Les primes et indemnités qui ont le caractère de remboursement de frais
— Les majorations et indexations relatives à une affection outre-mer
— L’indemnité de résidence à l’étranger
— Les primes et indemnités liées au changement de résidence, à la primo-affectation, à la mobilité géographique et aux restructurations
— Les indemnités d’enseignement ou de jury
— Les autres indemnités non directement liées à l’emploi
L’agent concerné par la rupture conventionnelle a par ailleurs droit aux allocations chômage, s’il en remplit les conditions.
Si le fonctionnaire est à nouveau recruté dans la fonction publique d’État au cours des 6 ans qui suivent la rupture conventionnelle, il doit rembourser l’indemnité de rupture à l’État.
Tout agent public (fonctionnaire ou contractuel) nouvellement recruté dans la fonction publique d’État doit fournir à cet effet une attestation sur l’honneur. Il devra y certifier qu’il n’a pas bénéficié d’une indemnité de rupture conventionnelle de l’État au cours des 6 années précédant son recrutement.
Lorsqu’il doit y avoir remboursement, celui-ci doit intervenir au plus tard dans les 2 ans qui suivent le recrutement.
A ce stade, il est recommandé :
Textes de référence :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F31094
Rupture conventionnelle :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?idArticle=JORFARTI000038889260&cidTexte=JORFTEXT000038889182
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000039727613
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000039728021
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000027566297&cidTexte=LEGITEXT000006069577
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idSectionTA=LEGISCTA000006173055&cidTexte=LEGITEXT000006073189&dateTexte=20180905
Indemnité départ volontaire :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000018663838
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000039728021
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000038175463