Président
- Denis ROBIN, Préfet, Secrétaire général du ministère de l’intérieur
La CFDT était représentée par :
Louise-Marie SIADOUS, Valérie EL-GHAZI, Laurent PATIN, Slimane AMROUNI, David DOUGLAS
Avant d’entamer l’examen des textes soumis à l’avis du CT, la CFDT a rappelé l’inquiétude grandissantes des agents concernant :
- La publication de la Circulaire IFSE 2017 applicable aux agents de la filière technique (ingénieurs, contrôleurs, adjoints) ainsi qu’aux techniciens et agents SIC.
Aucune revalorisation (qu’elle soit liée à la mobilité ou à l’avancement) n’est possible tant que la circulaire n’est pas publiée ce qui pénalise nos collègues.
- La publication du nouveau statut des ingénieurs des services techniques.
Le décret est sorti du conseil d’Etat, mais il est toujours bloqué à la Fonction publique.
Dans l’attente de la publication les avancements d’échelon sont gelés et les modalités du principalat pour 2018 sont incertaines.
- L’absence de retour sur les ratios pro/pro applicables aux promotions 2018 alors même que les CAPN d’avancement auront lieu mi octobre.
M.ROBIN a confirmé ces blocages et fait part de l’impuissance du ministère à faire sortir ces dossiers malgré les multiples relances exercées à tous les niveaux.
PROJETS DE TEXTES SOUMIS A L’AVIS DU CT |
- Projet d’arrêté ouvrant droit à la prime de restructuration de service dans le cadre de la réorganisation du bureau des pensions et allocations d’invalidité de la DRH du ministère de l’intérieur.
- Projet d’arrêté fixant le montant de la prime de restructuration de services attribuée dans le cadre de la réorganisation du bureau des pensions et allocations d’invalidité de la DRH du ministère de l’intérieur.
Depuis la loi n°2010 – 1330 du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites, un processus de centralisation de la gestion des retraites de la fonction publique de l’Etat a été engagé au profit du SRE (service des retraites de l’Etat), service à compétence nationale, situé à Nantes et rattaché à la DGFIP (Bercy).
Le ministère de l’intérieur a entrepris une première série de réformes en 2013 qui se sont matérialisées par la mise en place d’une base unique enregistrant la carrière des agents et les droits à pensions ouverts.
La seconde étape s’engage avec une échéance fixée au 1er janvier 2020, date à laquelle la liquidation des pensions sera transférée au SRE.
Ce transfert s’accompagnera d’une diminution sensible du nombre d’agents du BPAI qui passera de 50 à 15 (ce chiffre est à ce stade une estimation).
C’est dans ce cadre qu’est mis en œuvre le dispositif de prime de restructuration des services.
Les agents mutés entre le 1er septembre 2017 et le 1er janvier 2020 pourront bénéficier de cette prime.
La CFDT est bien évidemment favorable à la mise en œuvre des 2 arrêtés relatifs à la prime de restructuration qui vont s’appliquer de fait sur une période assez longue (2,5 ans).
L’inquiétude porte sur le devenir des agents qui perdront leur emploi. A cet égard, la DRH s’est engagée:
- A ce que chaque agent soit reçu par les conseillers mobilité carrière de la région et du département afin d’identifier les souhaits et aspirations de chacun,
- A ce que les adjoints administratifs puissent s’inscrire dans la mobilité des CAP locales régionales, en plus de la CAP nationale.
- A ce que les agents du BPAI soient prioritaires pour les affectations et qu’ils ne soient pas bloqués.
La DRH nous a indiqué avoir sensibilisé le préfet et le sous-préfet de Draguignan pour faciliter l’accès des agents au bassin d’emploi local, les administrations de l’Etat n’étant pas toujours transparentes.
Les administrations locales seront sollicitées en tenant compte des souhaits exprimés par les agents auprès des conseillers mobilité carrière
Il est donc important que tous les agents soient reçus.
La CFDT a soulevé la question sensible des primes, les fonctionnaires du BPAI percevant les primes d’administration centrale.
Malgré la sollicitation de la CFDT sur ce point, la DRH n’est pas favorable au maintien des primes d’administration centrale pour les agents qui quitteront le BPAI et à la mise en œuvre du décret 2014 – 507 du 19 mai 2014 relatif aux dispositions indemnitaires d’accompagnement dans la fonction publique qui permettent de conserver le régime indemnitaire détenu dans le service d’origine.
Le DRH estime en effet que la réforme pourrait s’avérer « positive » pour les agents qui pourraient à cette occasion se rapprocher de leur domicile ou obtenir une mobilité souhaitée, tout en percevant la prime de restructuration.
Les agents qui seraient éventuellement le plus lésés seraient ceux qui ne resteraient pas au BPAI et trouveraient un poste à Draguignan puisqu’ils n’auraient pas droit à la prime de restructuration.
La DRH s’engage à négocier avec les administrations du bassin d’emploi les postes et conditions financières d’accueil des agents.
Avec le RISEEP, il pourrait même être possible que les administrations d’accueil acceptent de conserver le régime indemnitaire des agents du BPAI tel qu’il est actuellement.
Enfin, la DRH s’engage à prendre en compte toutes les situations individuelles. Les assistantes sociales sont également sollicitées.
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- Projet de décret portant attribution d’une NBI aux personnels affectés à la délégation à la sécurité routière du ministère de l’intérieur et aux délégués au permis de conduire et à la sécurité routière, et aux inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière, affectés en services déconcentrés)
- Projet d’arrêté fixant les conditions d’attribution de la NBI aux personnels affectés à la délégation à la sécurité routière du ministère de l’intérieur et aux délégués au permis de conduire et à la sécurité routière, et aux inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière, affectés en services déconcentrés)
- Projet d’arrêté fixant la localisation des emplois de la délégation à la sécurité routière du ministère de l’intérieur et aux délégués au permis de conduire et à la sécurité routière, et aux inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière, affectés en services déconcentrés)
Ces trois textes concernent la NBI des agents de la délégation à la sécurité routière du ministère de l’intérieur, le CTAC n’examinant que les NBI d’administration centrale.
La CFDT s’est félicitée du fait que ces textes sortent enfin, les agents concernés attendant depuis trop longtemps de pouvoir en bénéficier.
Nous avons demandé par ailleurs que l’arrêté qui fixe la localisation des emplois qui bénéficient de la NBI soit prochainement modifié pour que ces postes soient inscrits dans l’arrêté du 10 octobre 2005 qui fixe la liste des emplois éligibles à la NBI dans les services d’administration centrale. Il s’agit de regrouper ainsi sous un même texte les emplois de la DSR nouvellement éligibles à la NBI et les emplois du bureau national des droits à conduite, anciennement rattaché à la DLPAJ puis à la DMAT.
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VI-Projet d’arrêté modifiant l’arrêté du 26 décembre 2007 fixant la liste et la localisation des emplois de conseillers d’administration.
Le projet d’arrêté prévoit la création par transformation de 3 nouveaux postes de CAIOM :
- DRH : Adjoint au chef du bureau de la paie et des régimes indemnitaires
- DRH : adjoint au directeur de projet chargé de la modernisation du système d’information des ressources humaines
- Préfecture de police (DRH) : Chargé de mission préfiguration du service de prospective et de pilotage au sein de la sous-direction des personnels.
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VI-Projet de charte de sûreté des sites d’administration centrale.
Cette charte a pour but de faire prendre conscience à chacun qu’au-delà des mesures de sécurité prises par le ministère de l’intérieur, nous sommes tous acteurs de cette sécurité.
Tous les agents seront amenés à signer cette charte.
POINT D’INFORMATION |
La DSIC a présenté la réorganisation de la sous-direction des infrastructures
POINTS DIVERS |
La CFDT a demandé un bilan de la mise en œuvre du dispositif SAUVADET. Il devrait être présenté au prochain comité technique du 19 octobre 2017.
Nous nous sommes en particulier inquiétés des résultats du dernier concours SAUVADET Attachés où seulement 10 candidats ont été admissibles sur 27 présents.
La SDRF représentée par M. SINAGOGA, chef du bureau du recrutement et de la promotion professionnelle nous a précisé que ce résultat tenait au fait que le niveau des candidats était très bas malgré les formations dispensées à 23 d’entre eux.
Pour la CFDT, la question va dès lors se poser du devenir des agents en CDI au sein du ministère de l’intérieur puisqu’il est difficilement imaginable qu’ils puissent rester 20 ans dans les mêmes fonctions.
Pour ceux qui souhaitent vraiment devenir fonctionnaires, M.ROBIN les encourage à présenter les concours « classiques ».