Protection Sociale Complémentaire : remboursement de 15 € sur les cotisations de PSC
Le décret 2021 – 1164 du 08 septembre 2021 vient fixer le montant de remboursement d’une partie des cotisations de protection sociale complémentaire destinées à couvrir les frais de santé et de ses conditions de versement au bénéfice des agents civils et militaires de l’Etat.
Ce décret fixe également le champ d’application du dispositif de remboursement d’une partie des cotisations de protection sociale complémentaire destinées à couvrir les frais de santé et définit les modalités de calcul du montant de remboursement. Il détermine également les modalités de versement et de contrôle de ce remboursement partiel.
Le montant du remboursement au titre d’un mois est fixé à 15 euros. Le remboursement est versé mensuellement.
Le texte entre en vigueur le 1er janvier 2022.
Sont éligibles au bénéfice du remboursement d’une partie du montant de leurs cotisations de protection sociale complémentaire destinées à couvrir les frais occasionnés par une maternité, une maladie ou un accident sous réserve d’être employés par un employeur public de l’Etat relevant de l’une des personnes publiques mentionnées à l’article 2 de la loi du 11 janvier 1984 :
- Les fonctionnaires titulaires et stagiaires relevant de la loi du 11 janvier 1984
- Les agents contractuels de droit public et de droit privé
- Les ouvriers de l’Etat relevant du décret du 5 octobre 2004
- Les militaires
Les cotisations de protection sociale complémentaire éligibles au remboursement sont celles versées par l’agent, en qualité de titulaire du contrat ou d’ayant droit d’un contrat, à l’un des organismes suivants :
- Mutuelles ou unions relevant du livre II du code de la mutualité
- Institutions de prévoyance relevant du titre III du livre IX du code de la sécurité sociale
- Entreprises d’assurance mentionnées à l’article L. 310 – 2 du code des assurances
Le remboursement est versé à l’agent placé dans l’une des positions ou situations suivantes :
- Activité
- Détachement ou congé de mobilité
- Congé parental
- Disponibilité pour raison de santé, congé sans rémunération pour raison de santé ou tout dispositif de même nature
- Congé de proche aidant, congé de présence parentale et congé de solidarité familiale
- Position, situation ou congé de toute nature donnant lieu au versement d’une rémunération, d’un traitement, d’une solde, d’un salaire, ou d’une prestation en espèces versée par son employeur
La direction des ressources humaines du ministère de l’Intérieur a publié une note relative à l’application des mesures prévues par l’ordonnance du 17 février dernier sur la protection sociale complémentaire.
Pour mémoire :
- Date d’application prévue de l’accord : 1er janvier 2024
- L’accord cadre portera sur la participation employeur à la complémentaire santé et sur les garanties prévoyance : conformément aux dispositions prévues par les textes, l’accord cadre doit être majoritaire pour être applicable (cad qu’il doit être signé par une majorité des OS représentatives dans les instances de la fonction publique Etat s’agissant du périmètre retenu
- La CFDT s’est beaucoup engagé pour que les agents de l’Etat bénéficie de la participation employeur sur la protection sociale complémentaire : elle a signé le 3 juin dernier l’accord de méthode qui fixe les bases de la négociation de l’accord cadre
- Date de signature prévue (elle n’est pas automatique, elle s’exerce en fonction de ce qui a pu être obtenu dans l’accord et chaque OS décide ou non d’apposer sa signature) : fin 2021…c’est tout l’enjeu de la négociation
- L’accord cadre devra préciser les critères des contrats collectif ou individuel qui emporteront la participation financière de notre employeur
A savoir :
- A compter du 1er janvier 2022, 15 euros par mois et par agent seront remboursés aux agents titulaires d’une mutuelle sur présentation d’une attestation
- L’ordonnance du 17 février 2021 — article 3 — prévoit la mise en œuvre d’une période transitoire
- La participation employeur sur le volet complémentaire santé doit représenter à minima 50% du montant des garanties minimales
- Elle s’étale du 1er janvier 2022 au 1er janvier 2024
- Un décret et une circulaire dédiés seront publiés au cours de l’été
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