FICHE REFLEXE GESTION DES CAS de COVID du 10 février 2021
Mise à jour en raison des nouvelles instructions de la Direction générale de la santé face à la diffusion des variants sud-africains et brésiliens. Les dernières modifications apparaissent en bleu pour en faciliter la lecture.
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- Conduite à tenir lorsqu’un agent présente des symptômes évocateurs du COVID-19 sur les lieux du travail
Lorsqu’un agent présente des symptômes évocateurs du COVID sur les lieux du travail, il doit :
- rejoindre son domicile et s’y isoler (auto-isolement). Le cas échéant, il y est invité par son responsable hiérarchique ;
- le cas échéant, prendre contact avec son médecin traitant ;
- dès le début de son auto-isolement, remplir le formulaire en ligne mis en place par la CNAM sur le site dédié « declare.ameli.fr→ accédez au service en ligne isolement »1, s’il ne peut télétravailler et transmettre le récépissé de cette télédéclaration à son service RH (démarche indispensable pour bénéficier du placement en ASA) ;
=> l’agent est alors soit en télétravail, soit placé en ASA (à réception du récépissé par son service RH) ;
Annexe 1
Définition des contacts à risque de contamination
Ces définitions sont celles de l’agence nationale de santé publique (Santé Publique France, mise à jour du 16/11/2020). Elles sont susceptibles d’évoluer en fonction de la situation épidémiologique et des connaissances acquises sur la maladie. Elles ne s’appliquent pas à l’évaluation des contacts à risque d’un professionnel de santé hospitalier survenus dans un contexte de soins, pour lequel une évaluation spécifique doit être réalisée par le médecin du travail et l’équipe opérationnelle d’hygiène.
En l’absence de mesures de protection efficaces pendant toute la durée du contact :
- séparation physique isolant la personne-contact du cas confirmé en créant deux espaces indépendants (vitre, Hygiaphone®);
- masque chirurgical ou FFP2 ou grand public en tissu fabriqué selon la norme AFNOR SPEC S76– 001 de catégorie 1 ou masque grand public en tissu réutilisable possédant une fenêtre transparente homologué par la Direction générale de l’armement, porté par le cas ou le contact ;
- masque grand public en tissu fabriqué selon la norme AFNOR SPEC S76-001 de catégorie 2, ou pour lequel la catégorie AFNOR n’est pas connue, porté par le cas et le contact;
Ne sont pas considérés comme mesures de protection efficaces : une plaque de plexiglas posée sur un comptoir ; les masques en tissu « maison » ne répondant pas aux normes AFNOR SPEC S76-001 ainsi que les visières en plastique transparent portées seules (pour plus d’information sur la protection conférée par les différents types de masques, voir l’avis du HCSP).
- Contact à risque : toute personne
- Ayant partagé le même lieu de vie que le cas confirmé ou probable ;
- Ayant eu un contact direct avec un cas, en face à face, à moins d’1 mètre, quelle que soit la durée (ex. conversation, repas, flirt, accolades, embrassades). En revanche, des personnes croisées dans l’espace public de manière fugace, même en l’absence de port de masque, ne sont pas considérées comme des personnes contacts à risque ;
- Ayant prodigué ou reçu des actes d’hygiène ou de soins ;
- Ayant partagé un espace confiné (bureau ou salle de réunion, véhicule personnel …) pendant au moins 15 minutes consécutives ou cumulées sur 24h avec un cas ou étant resté en face à face avec un cas durant plusieurs épisodes de toux ou d’éternuement ;
- Contact à risque négligeable :
- Toutes les autres situations de contact ;
- Toute personne ayant un antécédent d’infection par le SARS-CoV-2 confirmé par amplification moléculaire (RT-PCR, RT-LAMP), test antigénique ou sérologie datant de moins de 2 mois
Annexe 2 Critères de vulnérabilité
- Etre âgé de 65 ans et plus ;
- Avoir des antécédents (ATCD) cardio-vasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
- Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;
- Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale : (broncho-pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment) ;
- Présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ;
- Etre atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
- Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;
- Etre atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise :
- médicamenteuse : chimiothérapie anticancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ;
- infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;
- consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;
- liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;
- Etre atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;
- Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;
- Etre au troisième trimestre de la grossesse ;
- Etre atteint d’une maladie du motoneurone, d’une myasthénie grave, de sclérose en plaques, de la maladie de Parkinson, de paralysie cérébrale, de quadriplégie ou hémiplégie, d’une tumeur maligne primitive cérébrale, d’une maladie cérébelleuse progressive ou d’une maladie rare.